Groenland 2007: Autour de l’Upernavik Isfjord

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Groenland 2009
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Au nord d'Upernavik
Juillet - Août  2007

Sur la côte ouest du Groenland, vers 73°N, le village d'Upernavik apparaît au coeur d'un dédale d'îles, de chenaux et de fjords très propice à la navigation en kayak de mer. La proximité de grands glaciers qui atteignent la mer en vêlant des icebergs, la présence de reliefs montagneux importants, la calotte de glace et un accès très simple ajoutent encore à l'intérêt de la région d'Upernavik.

Cliquer sur les photos pour les agrandir

En ce mois de juillet 2007, nous arrivons pour la première fois dans ce village inuit d'environ 1300 habitants, situé sur une petite île montagneuse. Comme tous les villages groenlandais actuels, il est constitué de nombreuses maisons en bois de toutes les couleurs, bâties ici sur les flancs assez raides d'une montagne de 150m de hauteur.

Le village d'Upernavik le 26 juillet 2007.

Le village d'Upernavik le 26 juillet 2007.

Upernavik est un petit port où l'on trouve un supermarché, un bureau de poste, un hôpital, les bâtiments de la compagnie maritime, une église, un poste de police, un petit musée et un aéroport qui mérite quelques détails.
Comment faire pour construire une piste d'aéroport d'environ 1500m de long sur une île qui ne dépasse pas 3km, quand la présence d'une montagne au centre de l'île fait qu'il est impossible de trouver le moindre terrain plat ? C'est très simple. On arase le sommet de la montagne, on fait d'énormes travaux de nivellement et on construit la piste au sommet de la montagne, au-dessus du village. L'arrivée en avion à Upernavik est à la fois originale et impressionnante.

Le port d'Upernavik. En haut, la piste d'aterrissage de l'aéroport domine le village. 27 juillet 2007.

Le port d'Upernavik. En haut, la piste d'aterrissage de l'aéroport domine le village. 27 juillet 2007.

 

 

 

Notre programme consiste à traverser l'Upernavik Isfjord (1) et visiter les îles situées au nord d'Upernavik. Nous sommes quatre, Ariane, Béatrice, Marc et Michele et arrivons à Upernavik en avion le 26 juillet.
Après avoir récupéré les caisses de matériel auprès de la compagnie maritime, un camp est dressé au bord de la mer et les kayaks sont montés puis chargés. Une visite à la pompe à essence pour faire le plein de combustible et nous sommes prêts.

Glace en allant vers l'île aux sternes le 4 août 2007.

Glace en allant vers l'île aux sternes le 4 août 2007.

Upernavik. La vieille église (à D) et une des anciennes maisons (à G) transformée en petit musée de l'histoire du village.

Upernavik. La vieille église (à D) et une des anciennes maisons (à G) transformée en petit musée de l'histoire du village.

 

Transport et Matériel

Upernavik est desservi par une ligne aérienne régulière qui permet de rejoindre le village dans la journée depuis Copenhague. Pour acheminer le matériel, nous utilisons le fret maritime de la compagnie Royal Arctic Line, basée au port danois de Aalborg. Les caisses parties de France en juin nous attendaient à Upernavik à notre arrivée. Pour le détail du matériel, voir le paragraphe correspondant de l'article  «Kayak de mer au Groenland».

Cartographie et orientation

Voir l'article  «Kayak de mer au Groenland». Pour les cartes Sagamaps, feuille N°14 (Upernavik). Pour la première édition, feuilles «Upernavik» et «Tasiussaq».

Le carnet de route

Glaces à la sortie de l'Upernavik Isfjord le 31 juillet 2007.

Glaces à la sortie de l'Upernavik Isfjord le 31 juillet 2007.

28 au 31 juillet - L'Upernavik Isfjord

 

 

Dans l'après-midi du 28 juillet, nous quittons Upernavik pour une courte étape de 3km qui nous conduit au premier camp, histoire de dire que nous sommes partis. Au matin, visite d'un très mignon petit renard tout noir qui vient fouiller près des tentes. Le soleil est un peu voilé mais il n'y a pas de vent et la mer est calme. Deux jours de navigation tranquille permettent de gagner le village de Augpilagtoq, avant de camper un peu à l'est, au bord de l'Upernavik Isfjord1. Nouvelle visite d'un joli renard poivre et sel au petit matin.

Renard devant le camp 1 au matin du 29 juillet 2007.

Renard devant le camp 1 au matin du 29 juillet 2007.

La journée du lendemain est importante car il s'agit de traverser un isfjord (1) de 10km de largeur. Nous sommes à 50km du front de la calotte qui vêle des icebergs et, actuellement, le fjord est peu englacé. Il est franchi sans problème sur une eau très calme et nous poursuivons notre route vers le nord dans le détroit d'Ikerasak où le camp est monté.

1er au 3 août - L'île Qagsserssuaq

Glaces entre les camps 4 et 5 le 2 août 2007.

Glaces entre les camps 4 et 5 le 2 août 2007.

Avant de quitter le camp, Michele nous entraîne ramasser des myrtilles, histoire de faire une petite promenade. Mais de lagopèdes en petites fleurs au bord d'un lac, nous marchons plusieurs heures ! Il est bien tard pour repartir en kayak et, la paresse aidant, la journée se termine par une sieste suivie d'une fructueuse pêche aux moules qui varie le menu du soir. L'étape du lendemain est très belle entre les icebergs et les canards. Le camp est situé à l'extrémité ouest de Qagsserssuaq qui a visiblement été le siège d'un récent raz de marée dû, sans aucun doute, au basculement d'un des grands icebergs situés tout près. Le camp et les kayaks sont montés au-dessus des traces de la plus haute vague.

Nouvelle pêche aux moules qui sont excellentes. Beaucoup d'icebergs très bruyants. Histoire de se dégourdir les jambes enfermées dans les kayaks, une journée est consacrée à l'ascension du pic Nuniât Qaqarssua qui domine la partie ouest de l'île de Qagsserssuaq de ses 1023m. Rude journée car, en plus des 1000m de dénivelée, il faut parcourir une longue distance dans les caillasses. Très belle vue sur les fjords et la calotte depuis le sommet où se trouve un grand cairn qui a abrité notre casse-croûte.

4 au 7 août - Autour de l'île aux sternes

Dans la soirée du 4 août, après avoir dépassé le petit village de Naujat, la côte est formée de falaises verticales. Après avoir longuement cherché un endroit pour camper, nous finissons par trouver une petite île où est installé un camp fabuleux sous les derniers rayons du soleil de minuit. Ce sera l'île aux sternes.
En approchant de celle-ci, des centaines de sternes arctiques tournent dans le ciel et nous manifestent une franche hostilité lors de l'accostage. Sans le savoir, nous venons d'arriver sur un lieu de nidification des sternes arctiques.

Sterne arctique peu après sa sortie de l'oeuf sur l'île aux sternes le 5 août 2007.

Sterne arctique peu après sa sortie de l'oeuf sur l'île aux sternes le 5 août 2007.

Ce petit oiseau blanc, avec sa tête noire, sa queue d'hirondelle, son long bec et ses pattes rouges est le plus important migrateur du monde. Après la nidification et la période de reproduction, il n'hésite pas à effectuer plus de 12000km pour aller passer l'hiver dans les îles subantarctiques, aux Shetlands et en Géorgie du Sud avant de revenir vers le Gröenland et les hautes latitudes de l'hémisphère nord l'été suivant. Sidérant! De nombreux nids sont à même le sol et nous sommes attentifs et discrets afin de ne pas effaroucher les petits poussins qui se dirigent vers la mer et apprennent à nager peu après leur sortie de l'oeuf. De nombreux guillemots à miroir peuplent aussi cet îlot magique et viennent nourrir leurs petits, abrités dans des trous sous les rochers. Après avoir passé une superbe matinée sur l'île aux oiseaux, nous avons bien du mal à quitter ce petit paradis terrestre.

Sur l'île aux sternes dans la soirée du 4 août 2007.

Sur l'île aux sternes dans la soirée du 4 août 2007.

En début d'après-midi, après avoir fait une solide provision de moules pour le soir, nous repartons vers le nord. Noter que le temps est parfait depuis notre arrivée à Upernavik il y a 10 jours.

Le camp suivant, sur l'île Tasiussaq, est du type «6ème étage sans ascenseur». Impossible de trouver quelques m² à peu près plats sans monter les kayaks et le matériel d'une bonne dizaine de mètres.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9. Nuit du 8 au 9 août 2007.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9. Nuit du 8 au 9 août 2007.

Mais la dégustation des moules sous les magnifiques lumières du soir qui éclairent le fjord nous fait oublier les fatigues du déménagement. Toujours vers le nord, nous gagnons l'île Augpilagtoq où le camp est du type «sec». Pas une goutte d'eau dans le voisinage. Béatrice et Michele partent donc en kayak à la chasse aux glaçons puisque ceux-ci, produits par la fracturation des icebergs, sont constitués d'eau douce. Après dîner, longue promenade sous le soleil de minuit avec un magnifique panorama sur les fjords, les îles, et surtout le front de la calotte tout proche. Surprise le lendemain matin, il pleut. Ce n'est pas vraiment du mauvais temps mais cela nous incite à la paresse. Une petite bruine se prolonge toute la journée et notre présence dans les duvets se prolonge de même. On attendra demain.

8 au 10 août - L'île Anarusuk et le Giesecke Isfjord

 

 

Le beau temps revient dès le matin. Nous pagayons énergiquement pour gagner l'île Anarusuk qui domine le Giesecke Isfjord et la calotte. Le camp est dressé au fond d'un fjord étroit qui pénètre profondément l'île Anarusuk. En fin d'après-midi, nous partons nous dégourdir les jambes, manger quelques myrtilles et regarder le panorama. Ce sera en fait 9h de marche, sans boire ni manger. Parvenus sur la crête qui domine le camp, le front de la calotte de glace est face à nous. Fascinant spectacle. 

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9 le 8 août 2007.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9 le 8 août 2007.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9. Nuit du 8 au 9 août 2007.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9. Nuit du 8 au 9 août 2007.

 

 

 

Durant plusieurs heures, nous demeurons immobiles et silencieux. Des tours de glace  s'écroulent dans la mer tandis que les icebergs passent de l'ocre au rouge sous les lumières du soleil de minuit. Après avoir fait quelques centaines de photos, nous regagnons le camp au petit matin, encore sous le coup d'une intense émotion esthétique.

Conséquence d'un coucher à 4h du matin, le départ est tardif et le démarrage assez lent. Petite étape ce 9 août où le camp est installé sur la partie sud de l'île Anarusuk. Pour revoir le fabuleux front de l'inlandsis (2), nous faisons le tour de l'île Aukarnerssuq par le nord et longeons le front de la calotte avant d'accoster.

Ariane et Michele pagaient face à la calotte de glace entre les camps 10 et 11 le 10 août 2007.

Ariane et Michele pagaient face à la calotte de glace entre les camps 10 et 11 le 10 août 2007.

Peu après, alors que les kayaks sont sur la rive et que le déchargement du matériel a commencé, un grondement de tonnerre se fait entendre et se prolonge durant plusieurs dizaines de secondes. Un important morceau de glace vient de se détacher de la calotte toute proche et tombe dans la mer, créant une vague très puissante qui balaye la côte peu après.

La calotte de glace devant le camp 11 le 10 août 2007.

La calotte de glace devant le camp 11 le 10 août 2007.

 

Béatrice essaie de retenir son kayak mais elle est emportée avec lui. Elle regagne la côte à la nage mais le kayak est parti. Par chance, Michele parvient de justesse à tirer le second kayak assez haut. Plusieurs bidons étanches contenant notre matériel ont été emportés et flottent au large avec le kayak de Béatrice. Une fois le calme revenu, Béatrice et Michele partent récupérer le kayak et tous les bidons. Rien ne sera perdu et nous en serons quittes pour une forte émotion. Mais cette aventure, qui a failli se terminer en catastrophe, nous a servi de leçon et nous ne ferons plus certaines erreurs.  

Glace vers le camp 12 le 11 août 2007.

Glace vers le camp 12 le 11 août 2007.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9. Nuit du 8 au 9 août 2007.

Le front de la calotte de glace vu de la balade au-dessus du camp 9. Nuit du 8 au 9 août 2007.

Nous ne pensions pas que la rupture d'un bloc de glace pouvait créer une vague aussi puissante à plusieurs kilomètres et surtout, nous n'avons pas réagi après avoir entendu le grondement signalant une importante rupture de glace, alors que nous avions le temps de mettre les kayaks à l'abri.
Etant situés près du front de la calotte, nous n'aurions pas du laisser les kayaks et tout le matériel de longues minutes au bord de la plage, mais les monter très rapidement de plusieurs mètres dès notre arrivée.
Et nous n'aurions surtout pas du accoster à un endroit aussi exposé.
La soirée se termine calmement au camp installé loin de la mer. Après dîner, nous faisons une très belle balade au-dessus du camp, face à l'inlandsis (2).

11 au 16 août - Retour vers le sud

Le glacier Alangorssûp Sermia se jette dans la mer. Vue depuis l'île Qagsserssuaq le 13 août 2007.

            Le glacier Alangorssûp Sermia se jette dans la mer. Vue depuis l'île Qagsserssuaq.             13 août 2007.

 

Départ tardif et étape paisible le jour suivant où nous commençons à revenir vers le sud. Le temps est toujours parfait et le camp est monté au fond d'une petite crique sur la côte de Nunatarssuaq. Chasse glaçon habituel au milieu des familles d'oies et de canards. Le retour vers le sud se poursuit au milieu de splendides icebergs dont on évite de trop s'approcher. Très belle lumière du soir et camp suivant dressé sur la côte nord-ouest de l'île Qagsserssuaq, près d'un lac où nous restons une journée. Le lendemain, une magnifique randonnée nous conduit sur un modeste sommet de 870m d'où la vue vers le nord sur les fronts de deux glaciers plongeant dans la mer est somptueuse. Suit une journée tranquille se terminant à l'ouest de Qagsserssuaq. Le lendemain le ciel est gris et une longue étape vers l'est nous amène sur le versant nord de l'île Manitsoq où sera monté le camp. Une journée de pluie le 16 août, la seconde depuis le départ d'Upernavik, nous incite a demeurer sur place.

Au camp 11 le 10 août 2007.

Au camp 11 le 10 août 2007.

17 au 19 août - La traversée de l'Upernavik Isfjord

Le brouillard fait son apparition le lendemain. Nous faisons cependant une superbe étape dans une ambiance cotonneuse et irréelle, avec une lumière magique sous laquelle les icebergs paraissent monstrueux. Le GPS, sorti pour la première (et dernière) fois depuis le départ, nous conduit dans un petit chenal taillé dans la roche sur l'île de Siagtut où est dressé le camp.

Ariane et Michele pagaient au large du village de Naujat le 4 août 2007.

Ariane et Michele pagaient au large du village de Naujat le 4 août 2007.

Pour revenir à Upernavik, nous devons franchir l'isfjord (1) qui est encombré de glaces. Le 18 août, deux tentatives de traversée au départ de l'île Siagtut échouent car le brash-ice (3) bloque les kayaks et nous contraint au demi-tour. Nous partons alors escalader un promontoire sur l'île Manitsoq afin d'avoir une vue complète sur l'isfjord. Un passage semble possible vers le sud-est et le camp est dressé au fond d'une petite baie sur la côte sud de l'île Siagtut. Le jour suivant, après plusieurs heures de pagayage difficile, nous réussissons à franchir l'isfjord en transformant nos kayaks en brise-glace.

Michele et Ariane dans la traversée de l'Upernavik Isfjord le 19 août 2007.

Michele et Ariane dans la traversée de l'Upernavik Isfjord le 19 août 2007.

En fait, l'Upernavik Isfjord sert d'exutoire à la calotte située à l'est et le brash-ice (3) qui recouvre plus ou moins le fjord diminue vers l'ouest. A l'aller, l'isfjord (1) a été franchi 15km plus à l'ouest sans difficulté mais au retour, nous étions trop près de la calotte. Si l'on doit franchir l'isfjord (1), il convient donc de le faire dans sa partie ouest, à hauteur de l'île Sisuarigsut, à l'aller comme au retour.

20 au 22 août - L'île Uilortussoq

 

 

 

Après un camp sur l'île Qeqertarssuaq, nous partons vers le sud-est après avoir fait une provision de moules. Un joli parcours entre les îles conduit sur l'île Saningassoq d'où l'on suit la côte sud de l'île Uilortussoq. Jusqu'à la fin du 20ème siècle, celle-ci n'était pas une île car elle était reliée à l'inlandsis (2) comme le montrent les cartes. Le recul très récent du front de la calotte, d'au moins 7km, a transformé Uilortussoq en île dont il est maintenant possible de faire le tour en kayak au milieu d'un paysage lunaire.

Les oursins !

Les oursins !

Glace devant le camp 13 le 13 août 2007.

Glace devant le camp 13 le 13 août 2007.

 

 

 

Les empreintes glaciaires marquent profondément le paysage qui semble sorti d'un cataclysme. Ici plus qu'ailleurs, le retrait des glaces éclate dans toute son ampleur. Camp assez sinistre à l'est de l'île Uilortussoq. Après cette visite intéressante, nous achevons le tour de l'île par le nord en suivant la rive sud de l'Upernavik Isfjord. 

23 au 25 août - Retour à Upernavik

Il est temps maintenant de regagner Upernavik. Trois jours de navigation facile en contournant l'île Nutarmiut permettent de gagner Upernavik après un ultime arrêt 15km avant le village.
Trois jours de travail nous attendent à Upernavik: démontage et mise en caisse des kayaks, remballage du matériel et dépose auprès de la Royal Arctic Line. Nous avons beaucoup apprécié la gentillesse et l'efficacité des employés de la compagnie à Upernavik; toutes les caisses ont été livrées à notre domicile au début d'octobre.

Epilogue

Vue depuis l'île Uilortussoq le 22 août 2007.

Vue depuis l'île Uilortussoq le 22 août 2007.

 

 

 

Au cours de ce périple de plus de 400km, nous avons découvert Upernavik et une partie de la côte ouest du Groenland en kayak. A la fin de ces cinq semaines de bonheur, une question revient sans cesse: existe-t-il sur notre vieille planète un endroit plus beau, plus tranquille et plus propice au kayak de mer qu'Upernavik ? A l'évidence, la réponse est non. Nous reviendrons à Upernavik ! 

Notes

1 – Isfjord. Fjord dont la partie amont est en contact avec la calotte ou un glacier important qui vêlent des icebergs. Un isfjord est donc toujours plus ou moins recouvert de brash-ice et d'icebergs.

2 – Inlandsis. Glacier de très grande étendue recouvrant la terre ferme; c'est ici la calotte polaire du Groenland.

3 – Brash-ice. Glaçons flottant sur la mer, de taille décimétrique ou métrique pour les plus importants, provenant de la fracturation des icebergs ou de la dislocation d'une banquise.

Marc Breuil, Ariane Châtelet, Michele Cuneo et Béatrice de Voogd ont découvert Upernavik du 26 juillet au 29 août 2007.

Cartes

Carte 1 - La partie sud.

Carte 1 - La partie sud.

Carte 2 - La partie nord.

Carte 2 - La partie nord.